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POLYCONE

  • Post category:Projet / Projet en cours
  • Temps de lecture :4 min de lecture

  • Titre du Projet : POLYCONE : Valorisation intégrée et durable des cônes marins en Polynésie française
  • Coordination : Tamatoa Bambridge
  • Période : 2020-2024
  • Zone d’étude : Archipels des Tuamotus, de la Société et des Marquises en Polynésie française
  • Collaborateurs : Polynésie Française et France : CNRS, Institut des Biomolécules Max Mousseron, Université de la Rochelle – Littoral, Environnements et Société, Museum National d’Histoire Naturelle, Cluster Maritime de Polynésie française. – International : University of Sydney et institute of Molecular Biosciences – University of Queensland (Australie), University of Ottawa (Canada), The Center of Pacific Islands Studies – University of Hawaii at Manoa et Ecology and Evolutionary Biology – University of Michigan (États-Unis)
  • Source de Financement : Belmont Forum, sur l’axe « Recherche transdisciplinaire pour la durabilité des océans (via l’Agence Nationale de la Recherche ou ANR et National Science Foundation ou NSF) ; Délégation à la Recherche de Polynésie française et Direction des Ressources Marines de Polynésie française.

Résumé :

Les toxines des cônes (conotoxines) sont une source importante de produits pharmaceutiques destinés au traitement de la santé humaine. L’élaboration d’un plan d’utilisation durable de cette ressource est à ce titre essentielle. Pourtant, seules quelques unes des 962 espèces d’escargots à cônes ont été étudiées en détail et moins de 1% de la diversité des conotoxines a été caractérisée. Ce projet constitue la première tentative de développement d’un modèle d’utilisation durable des cônes. Il se concentrera sur les espèces présentes en Polynésie française où se trouvent 140 espèces de cônes, dont vingt sont endémiques. Planifié sur quatre ans, le travail s’articulera autour de trois axes complémentaires : (1) l’amélioration de nos connaissances relatives aux cônes (taxonomie, taille des population, abondance, reproduction, cycle de vie, habitat et régime alimentaire) afin de constituer une collection de référence ; (2) mise en place d’une banque de venins de cônes qui permettra l’utilisation future durable des conotoxines via des processus non-destructifs et d’une régulation socio-écologique par les parties prenantes. Cette régulation peut conduire à la création d’aires gérées avec des quotas de récolte selon des critères socio-écologiques pré-définis ou à l’aquaculture ; (3) élaboration et mise en oeuvre d’un mécanisme de régulation tenant compte des connaissances locales, nationales, scientifiques et industrielles, et prévoyant le partage des avantages découlant de l’accès à ces ressources génétiques et biologiques.

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