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MOOREA-SEE

  • Titre du Projet : MOOREA-SEE : Un laboratoire à la ciel ouvert pour mieux comprendre l’évolution des récifs coralliens
  • Coordination : Serge Planes
  • Période : 2018-2020
  • Zone d’étude : Moorea, Polynésie française
  • Collaborateurs : – National : CNRS (Serge Planes)
    International : University of California at Berkeley / Gump Station, Moorea (USA et Moorea, Polynésie française), Smithsonian Conservation Biology Institue (USA), Hawaii Institute of Marine Biology (USA), University of California at Santa Cruz, Laboratoire de Morphologie Fonctionnelle et Evolutive, Université de Liège (Belgique), Leibniz Center for Tropical Marine Ecology, Algae and Seagrass Ecology Group (Allemagne), Department of Microbiology and Parasitology and Centre for Marine Studies, University of Queensland (Australie)
  • Source de Financement : Contrat de projet Etat-Pays (Haut-Commissariat de la République française en Polynésie française et le Gouvernement de la Polynésie française)

Résumé :

L’objectif global de ce projet est donc de mieux appréhender l’impact des stress anthropiques et climatiques attendus dans le future proche sur l’écosystème coralline et d’évaluer les capacités de résistance et intégrant la complexité du système, et donc les interactions. Dans ce contexte le modèle insulaire est optimal car ces limites géographiques permettent de contextualiser les inventaires, la distribution des espaces, les approches chimiques et physiques, les processus et donc finalement de modéliser un système complexe. L’île de Moorea représente le modèle idéal pour un tel projet il s’agit le système insulaire le plus étudié à ce jour grâce aux programmes conjugués du CRIOBE et de la Station Gump. Il s’agira de mettre en place quelques scenarios (augmentation de la température, acidification, augmentation de la turbidité, eutrophication, augmentation des concentrations en métaux, en pesticides, en crème solaire, augmentation des bruits d’origine anthropique) et de prédire les impacts afin d’une part de proposer des mesures compensatoires et d’autre part d’évaluer des aménagements et leurs coûts afin de réduire significativement les dégradations. Pour cela, nous utiliserons le modèle Moorea au travers du système insulaire bien connu qu’il représente, mais aussi le développement de la Station d’Ecologie Expérimental pour mettre en place des suivis et de expérimentations complexes in situ.